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Le bateau fantome

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  >< Le bateau fantome >< Au large de la Pointe du Raz en Bretagne, un lieu où les marins se méfiaient de naviguer les nuits sombres. Les habitants parlaient souvent à voix basse, avec un frisson dans le regard, de l'histoire du bateau fantôme des marins disparus. Cette légende prit racine une nuit de tempête, il y a cent ans. Le "Vendémiaire", un navire de pêche, avait quitté le port malgré les avertissements des anciens. Les marins y montaient, confiants et prêts à défier les colères de l’océan. Mais ce soir-là, la mer était furieuse, et aucun d’eux ne revit jamais la terre. Le "Vendémiaire" et son équipage disparurent sans trace. Depuis cette disparition, les marins du village de Plogoff racontent que, certaines nuits, on peut apercevoir au large un bateau fantomatique dérivant lentement dans la brume épaisse. Ce navire spectral est dit être le "Vendémiaire", errant pour l'éternité, emportant les âmes perdues de ceux qui ont péri cet

Le clown de la forêt d'en haut

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  >< Le clown de la forêt d'en haut >< Dans la forêt d'En Haut, un clown pas comme les autres faisait des siennes. Connu sous le nom de **Bouffonnius**, il n'était pas un clown ordinaire qui jonglait ou faisait des tours de magie. Non, Bouffonnius avait un talent unique : il pouvait changer les couleurs de la forêt avec son rire. Un jour, une bande d'enfants s'aventura dans la forêt d'En Haut pour explorer. Ils avaient entendu parler du clown et voulaient voir ses tours de couleur. Ils marchèrent et marchèrent jusqu'à ce qu'ils entendent un rire étrange. "Hahaha, hihihi, hohoho!" C'était Bouffonnius, caché derrière un buisson, observant les enfants avec malice. "Qui va là ?" demanda le plus courageux des enfants. Bouffonnius sauta hors de sa cachette, et avec un grand "Ta-da!", il éclata de rire. Soudain, les feuilles des arbres se mirent à changer de couleur, passant du vert au bleu, puis au jaune, et enfin

Sur le port, l'attente

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 >< Sur le port, l'attente >< Sur le quai du port de Quiberon, Loanne attendait et guettait le retour de son amoureux, Léon, marin pêcheur. La mer était déchaînée, le ciel orageux et le vent soufflait furieusement, giflant son visage rougi par l'angoisse. Chaque vague monumental s’écrasant contre le quai la faisait frissonner davantage. L’ombre inquiétante de la tempête avançant sur l'horizon semblait jouer avec ses pires craintes. Chaque minute paraissait une éternité alors que Loanne ne discernait aucune trace du bateau de Léon. Leur amour avait commencé par une belle journée ensoleillée, deux âmes se trouvant au hasard d’un marché maritime. Les rires, les promesses et les étreintes avaient construit un monde où chacun comptait l’un sur l’autre comme l'océan dépend de la lune. Mais ce soir, tout semblait vouloir arracher ses rêves aux courants impitoyables du destin. Loanne se souvenait des histoires que Léon lui racontait sur les légendes de la mer, de vi

En 1864, Charles de Gaulle ecrit: l'appel aux celtes

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  >< En 1864, Charles de Gaulle ecrit: l'appel aux celtes >< Charles de Gaulle (Barz Bro C'hall ou Charlez a Vro C'hall en breton), né le 31 janvier 1837 à Valenciennes et mort le 1er janvier 1880 à Paris, est un écrivain français, défenseur de la langue bretonne et du celtisme. Il est l'oncle du général de Gaulle, qui porte son Charles de Gaulle (1837-1880), qui était l'oncle du célèbre général et homme politique Charles de Gaulle du XXe siècle. Cet autre Charles de Gaulle a effectivement écrit un texte intitulé "L'appel aux Celtes" en 1864. >< Contexte Historique : En 1864, la France, sous le Second Empire de Napoléon III, connaît des bouleversements politiques, sociaux et culturels. Les mouvements nationalistes et régionalistes gagnent en force à travers l'Europe. C'est également une époque où l'identité culturelle et les mouvements de renaissance nationale, comme le folklore celte, deviennent des sujets d'intérêt

Aimer et être fier de nos enfants

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  >>< Aimer et être fier de nos enfants >< L'amour parental est un sentiment à la fois puissant et complexe, une alchimie unique de responsabilité et de désir, de protection et de liberté. Aimer ses enfants signifie les accepter dans toute leur diversité, leur individualité et leur potentiel, sans projeter sur eux nos propres aspirations non réalisées. Tandis que la fierté parentale est souvent perçue à travers le prisme du devoir accompli, il est essentiel de reconnaître que la vraie fierté réside dans la reconnaissance de ce que nos enfants deviennent par eux-mêmes, indépendamment de nos ambitions et de nos désirs initiaux. Dès leur naissance, nos enfants sont les réceptacles vierges de nos espoirs et de nos rêves. Nous les voyons comme les continuateurs de notre propre histoire, comme les porteurs de notre héritage, et souvent nous leur assignons, consciemment ou non, des rôles et des chemins à suivre. Pourtant, la croissance et le développement d'un enfant s

A Carnac, l'etrille jouait avec le ressac

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  >< A Carnac, l'etrille jouait avec le ressac >< Il était tôt ce matin-là, et le soleil levant transformait les cieux en une palette de nuances rosées et dorées. L'air frais caressait mon visage tandis que mes pieds nus foulaient le sable doux de la plage de Saint-Colomban, à Carnac. C'était un moment de calme absolu, où les murmures des vagues et les cris des mouettes formaient une symphonie naturelle, une invitation à la sérénité. Je marchais lentement, goûtant chaque instant, chaque souffle d'air salin. C'est à ce moment-là que je remarquai une petite étrille, crabe agile aux pattes fines et aux mouvements vifs. Elle semblait prise dans une danse rituelle avec le ressac, ou peut-être était-ce ce dernier qui la guidait. Cette étrille captivait mon attention par ses mouvements harmonieux mais imprévisibles, comme si elle jouait ou luttait contre les vagues, aucun de nous ne pouvant vraiment le dire. Ce ballet aquatique me plongeait dans une sorte de mé

J'ai recompté les saisons. Il me manque la saison de l'amour !

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 >< J'ai recompté les saisons. Il me manque la saison de l'amour ! >< Sous les voûtes étoilées d’un ciel sans nuages, S’écoulent lentement les éphémères pages De ce grand livre appelé la Vie, Où les souffles du temps sont un poème incompris. Pourtant, j’ai recompté les saisons, une par une, Des verdures printanières, aux cerises de juin, Aux épanouissements de l’été en délire, Où tout semblait sourire, même le plus subtil zéphyr. J’ai frissonné sous les premières brises d’automne, Quand les feuilles d’or, en une danse monotone, Tapissaient le sol d’un doux linceul embrasé, Où chaque pas donnait un croisson emmêlé. Puis l’hiver, ce blanc manteau, ce silence glacé, Où chaque souffle semble un cri voilé, Les paysages immaculés, pourtant si apaisants, M’ont murmuré des secrets à chaque instant présent. Et au retour du printemps, la renaissance assidue, Les fleurs déploient leurs pétales, leur parfum attendrissant et pur, Mais au milieu de ce kaléidoscope de couleurs,