Quand ciel et terres de Bretagne ne font plus qu'u

 

- Quand ciel et terres de Bretagne ne font plus qu'un -

Quand ciel et terres de Bretagne ne font plus qu'un,

Ode sous le souffle des vents lointains,

Naissent des brumes au matin blafard,

Le silence parle, un doux murmure rare.

Là où les landes s'étirent, mystiques,

Et les falaises se dressent, critiques,

La mer s'élance, amante farouche,

Pour heurter le roc, pour baiser la bouche.

Les ajoncs dorés par le soleil couchant,

Chantent des légendes aux cœurs incertains,

Des korrigans dansant sous la lune,

Des luttes, des amours, des forteresses perdues.

Le ciel se fond, d'abord timide,

Dans les étendues d’herbe fluide,

Gris et bleu se mêlent au vert,

Partageant un secret, un mystère offert.

Sur les sentiers battus par l’histoire,

Chaque pierre murmure sa mémoire,

Les dolmens figés, gardiens du passé,

Et les menhirs dressés, en prière muselée.

Les marées, complices de l’horizon,

Apellent la terre avec passion,

S’unissant dans une danse sacrée,

Scellant leur pacte, à jamais doré.

Quand ciel et terres de Bretagne ne font plus qu’un,

Le monde se tait, le temps redevient ancien,

Chaque souffle, chaque onde témoigne,

De cette étreinte mystique, aux confins des rêves.

Dominik Gibier

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