LES TEXTES À DGIB

 >< La Vie Sentimentale des Crevettes à Marée Basse sur la Plage de Carnac >< Sous le firmament aux teintes incandescentes, la marée basse révèle les secrets bien gardés de la plage de Carnac. À travers une danse aquatique discrète, les crevettes s'éveillent, glissant langoureusement sur le sable humide, célébrant leur amour singulier dans cette alcôve naturelle. Théophile, un mâle robuste aux nuances rouges éclatantes, contemple Athénaïs, dont le corps délicat et translucide scintille sous les rayons déclinants du soleil. Leur désir, palpable, agit tel un fil invisible les attirant inexorablement l'un vers l'autre. Théophile nage doucement, ses antennes flirtant avec les courants, approchant sa belle avec une lenteur calculée, savourant chaque instant de cet inéluctable rapprochement. Leurs pattes fines se frôlent, et leur rencontre devient une valse sensuelle, une chorégraphie naturelle dictée par le rythme des vagues. Athénaïs se laisse envelopper par l'

 >< La Dame Blanche de la Pointe Saint Mathieu >< Au large du phare de la Pointe Saint Mathieu, il se murmure une légende aussi ancienne que mystérieuse. Certaines nuits, une belle femme, vêtue d'une somptueuse robe blanche, marchait sur l'eau, ses pieds effleurant les vagues comme le souffle du vent sur une plume. Les pêcheurs, lors de leurs sorties nocturnes, apercevaient parfois cette silhouette éthérée, sa robe luisante illuminant la nuit d'une lueur douce et fantomatique. Cette apparition, bien que magnifique, semait la peur parmi les marins. Ces hommes, superstitieux par nature, craignaient que cette vision ne soit un maléfice ou le présage d'un naufrage imminent. Le regard figé sur le halo rassurant du phare, ils se tenaient à distance de cette envoûtante présence. Puis, une nuit sans lune, un événement étrange plongea la côte dans l'effroi. Le phare, jusque-là fidèle gardien de lumière, s'éteignit soudainement, laissant les pêcheurs et les h

  Bretagne et touriste Quand les touristes arrivent en Bretagne, ils semblent souvent stressés, cherchant un répit bien mérité. Mais au moment de repartir, ce sont les Bretons qui ressentent une certaine tension. Pour beaucoup d'entre eux, ces visiteurs tentent de reproduire ici ce qu'ils vivent durant les onze autres mois de l'année.  Pressés dans leurs moyens de transport, ils se regroupent, serrés, sur nos plages et nos sites touristiques, comme des sardines dans une boîte. Ils fuient leur propre pollution mais laissent souvent des traces de leur passage sur notre beau sol. Quant aux bruits de la ville et aux nuisances sonores, ils restent dans leurs mémoires, mais certains tentent de les évoquer en critiquant nos traditions locales. Ils ne supportent pas le chant du coq, le son des cloches ou même le bruit naturel de nos vaches qui pètent.  De plus, nombreux sont ceux qui tentent d’acheter des logements à prix d’or, cherchant à transformer la Bretagne en un lieu d’inves

 >< Bigoudennes et Bigoudens >< Ô terre de Bigoudènes, aux coiffes si fières, Pénétrant le firmament comme de nobles bannières. Par-delà les landes, où souffle l'air salé, Chaque pierre résonne de la houle mêlée. Sous tes cieux d'azur, emplis de légendes, Les Bigoudènes dansent, figures élégantes. Leurs pas suivent les traces d'ancêtres valeureux, Et dans leurs cœurs battent des souvenirs précieux. Coiffes perlées, splendeur de dentelles, Symbole d'une histoire, d'une beauté immortelle. Un monde se révèle dans la simplicité, Un art qui s'exprime par leur identité. Les champs se courbent sous la brise marine, Étreints de chaque souffle, d'une tendresse divine. Et les vagues murmurent aux rivages bénis, Les contes ancestraux de ce peuple uni. Ô terre des Bigouden, source d'inspiration, Chaque aube me surprend de ta lumineuse passion. L'histoire de tes filles, nobles gardiennes, Embrase mon cœur d'une flamme éternelle. Auteur: Dominik Gi

  >< A Carnac, balade au clair de lune dans les menhirs >< Sous la clarté douce d'une lune argentée,   Je me suis promené dans les rangs de pierres dressées,   Les menhirs de Carnac, silencieux témoins du passé,   Ont murmuré mille secrets que le temps a oubliés. La brume étendait sa couverture subtile,   Et les ombres dansaient, mystérieusement fébriles,   Mon cœur battait au rythme des légendes anciennes,   Dans ce sanctuaire nocturne, je me sentais sereine. Les étoiles veillaient comme des gardiennes célestes,   Et mon âme s'élevait, légère, presque en liesse,   Le chant des anciens résonnait dans ce silence sacré,   Chaque pierre, chaque ombre, un fragment d'éternité. Auteur: Dominik Gibier 2024 . ®© ><><><><><><><><><><><><><><> les-textes-de-dgib.blogspot.com Mail: domgib.dgib@gmail.com  ><><><><><><><><><><>

  >< Merci ma Bretagne >< À soixante-sept ans, comment te remercier, Toi ma Bretagne, berceau de mes années ? Lorsque l’aube se lève sur tes côtes dorées, Mon cœur se rappelle des jours enchantés. Tes landes sauvages où dansent les ajoncs, Les murmures du vent sur les falaises sans nom, Les embruns salés qui caressent mon front, Voilà ce que tu m’as offert, ô ma maison. Les marées rythmant le flux de mes pensées, Les phares veillant sur des mers indomptées, Les ports animés, où les rêves sont nés, Tous ces trésors, pour moi, tu as sauvegardés. À soixante-sept ans, mon âme est apaisée, En toi j'ai trouvé l'essence de ma vérité. Pour tout ce que tu m’as donné, ma chère Bretagne, Je t’offre ces mots, mon amour en campagne. Auteur: Dominik Gibier 2024 . ®© ><><><><><><><><><><><><><><> les-textes-de-dgib.blogspot.com Mail: domgib.dgib@gmail.com  ><><><><><

 >< Les Délices des Marées Bretonnes >< Sous le ciel d'azur, aux vents iodés, Là où l'océan chante des sérénades, La Bretagne se pare de mille couleurs, Dans ses ports, les pêcheurs rentrent, fiers éclaireurs. Au marché, s'étalent trésors marins, Homards bleus, crevettes et poissons fins. Les halles résonnent de rires et de voix, C'est la mer qui nous parle à chaque pas. Dans les cuisines, s'animent les fourneaux, Coques, palourdes, et crabes à la cuisson, Les odeurs d'embruns mêlent les arômes, Des algues vertes aux moules en colimaçon. Les cuisiniers, artistes de cette terre, Harmonisent, subliment tout ce qu'ils préparent. En Bretagne, on célèbre avec ferveur, La richesse infinie de la mer intérieure. Des assiettes naissent des festins éclatants, Un ballet de couleurs, un tableau apaisant. Du beurre salé, un zeste de citron, Pour couronner chaque mets, douce partition. Ainsi, lorsque la nuit tombe sur les ports, Les veillées s'allument, le

  >< Ma bulle de Champagne >< Hier soir, un peu seul, je décidais de m'offrir une flûte de champagne. En le versant, j'observe les bulles qui couraient le long de ma flûte pour remonter à l'air libre. L'une d'elles retient fortement mon attention. Prenant ma flûte pour la porter à mes lèvres, je fus happé par cette bulle. Elle était douce, ses lèvres humides vinrent au contact des miennes et elles jouaient ensemble, puis nos langues se mirent à se chercher et se trouver dans un contact doux qui devenait de plus en plus intime. Nous nous perdions dans l'éclat pétillant de ce moment, chaque bulle nous élevant un peu plus vers un nuage de sensations exquises. Nos souffles se mêlaient, créant une harmonie presque musicale, une symphonie d'amour et de désir qui résonnait dans nos âmes. Ses mains délicates glissaient sur ma peau, laissant derrière elles des frissons envoûtants, tandis que mes doigts exploraient ses courbes avec une tendresse infinie.

  >< MERDE ALORS >< Délire de plume ....!!! Un matin ensoleillé, dans une petite ville nommée Rigolopolis, vivait une femme nommée Laure. Laure était une dame ordinaire, avec une vie plus ou moins ordinaire. Mais il y avait une particularité : elle avait une tendance étrange et hilarante à se retrouver dans des situations où elle devait dire "merde alors !". Alors qu'elle se rendait au marché un samedi matin, Laure passait devant une bijouterie où elle vit un incroyable collier en or massif exposé en vitrine. Emportée par la beauté de ce bijou, elle s'approcha pour mieux l’admirer. À ce moment précis, une pie fort espiègle, nommée Poly, perché dans un arbre à proximité, décida que ce collier ferait un excellent ajout à sa collection. En un éclair, Poly fonça, attrapa le collier avec son bec et se jeta dans les airs. Laure, encore bouche bée, s’écria : "Merde alors !" et se lança, involontairement, dans une course-poursuite à travers le marché. E

  >< L'Étreinte Éternelle: L'Amour du Vent et de la Mer >< Assis sur le sable fin de la plage, perdu dans mes pensées, je contemplais l’immensité de la mer. Tel un corps de femme assoupie, ses vagues se déroulaient paisiblement, leur douce ondulation exprimant une sérénité parfaite. Je me sentais comme un spectateur invisible, témoin silencieux de cet instant de repos infini. Le vent, murmure incertain quelques instants plus tôt, se fit plus présent. Il effleurait la surface de l'eau avec une délicatesse infinie. Cette caresse subtile éveilla la mer de sa torpeur. Comme une amante sensible aux gestes de son compagnon, elle commença à répondre à cette caresse tendre. Ses vaguelettes se soulevaient, s’étiraient, cherchant à toucher du bout des doigts ces brises venues d’ailleurs. Plus le vent s'intensifiait, plus la mer se prêtait au jeu de ce séducteur invisible. Elle ondulait, frémissait, chaque vague devenant une ode à la sensualité. J'étais là, témoin

  >< Le bateau fantome >< Au large de la Pointe du Raz en Bretagne, un lieu où les marins se méfiaient de naviguer les nuits sombres. Les habitants parlaient souvent à voix basse, avec un frisson dans le regard, de l'histoire du bateau fantôme des marins disparus. Cette légende prit racine une nuit de tempête, il y a cent ans. Le "Vendémiaire", un navire de pêche, avait quitté le port malgré les avertissements des anciens. Les marins y montaient, confiants et prêts à défier les colères de l’océan. Mais ce soir-là, la mer était furieuse, et aucun d’eux ne revit jamais la terre. Le "Vendémiaire" et son équipage disparurent sans trace. Depuis cette disparition, les marins du village de Plogoff racontent que, certaines nuits, on peut apercevoir au large un bateau fantomatique dérivant lentement dans la brume épaisse. Ce navire spectral est dit être le "Vendémiaire", errant pour l'éternité, emportant les âmes perdues de ceux qui ont péri cet

  >< Le clown de la forêt d'en haut >< Dans la forêt d'En Haut, un clown pas comme les autres faisait des siennes. Connu sous le nom de **Bouffonnius**, il n'était pas un clown ordinaire qui jonglait ou faisait des tours de magie. Non, Bouffonnius avait un talent unique : il pouvait changer les couleurs de la forêt avec son rire. Un jour, une bande d'enfants s'aventura dans la forêt d'En Haut pour explorer. Ils avaient entendu parler du clown et voulaient voir ses tours de couleur. Ils marchèrent et marchèrent jusqu'à ce qu'ils entendent un rire étrange. "Hahaha, hihihi, hohoho!" C'était Bouffonnius, caché derrière un buisson, observant les enfants avec malice. "Qui va là ?" demanda le plus courageux des enfants. Bouffonnius sauta hors de sa cachette, et avec un grand "Ta-da!", il éclata de rire. Soudain, les feuilles des arbres se mirent à changer de couleur, passant du vert au bleu, puis au jaune, et enfin